Cela fait plus de 10 ans que je travaille dans le domaine de l’optique et de la lunetterie, et pourtant, je n’avais jamais pris la peine de tester les verres photochromiques. Bien sûr, j’en ai vendu à des clients qui les demandaient, mais sans jamais chercher à les recommander activement. J’avais des a priori bien ancrés : pour moi, ces verres avaient tendance à vieillir l’apparence de ceux qui les portaient.

Puis, un jour, je me suis laissé influencée… par une influenceuse spécialisée dans les lunettes, @theopticalgoddess, une opticienne californienne. Elle vantait les mérites des verres Transitions®, expliquant qu’elle adorait ne pas avoir à changer de lunettes en passant de l’intérieur à l’extérieur. Intriguée, j’ai décidé de franchir le pas et de commander ma première paire de verres photochromiques.

Avant de vous livrer mon expérience, petit rappel sur leur fonctionnement :

Les verres photochromiques fonctionnent grâce à un processus chimique réversible qui leur permet de changer de teinte en réponse à la lumière ultraviolette (UV). Ils contiennent des molécules spécifiques, généralement des composés organiques comme les oxazines ou les naphtopyrans, qui réagissent à la lumière UV. Ces molécules sont intégrées dans le matériau du verre (ou sur sa surface) pendant le processus de fabrication.

En l’absence de lumière UV, ces molécules sont dans leur état neutre, ce qui rend les verres clairs ou légèrement teintés.

Lorsqu’ils sont exposés à la lumière UV (comme en plein soleil), les molécules subissent une transformation chimique : elles changent de structure, ce qui leur permet d’absorber davantage de lumière visible. Cela donne aux verres une teinte plus foncée.

Lorsque la lumière UV diminue (par exemple, en intérieur ou à l’ombre), les molécules retournent progressivement à leur état initial, et les verres redeviennent clairs. Ce processus est réversible et peut se répéter des milliers de fois.

Comme vous pouvez le devinez d’après le titre, j’ai détesté ! J’ai essayé en hiver et cela m’a vraiment dérangé que les verres foncent alors que la luminosité n’était pas si forte (le procédé chimique des verres photochromiques qui fait teinté les verres est exacerbé par les températures basses)

Lorsque j’étais en voiture, ils ne tentaient pas assez car les pares brises filtrent les UV.

Et je crois ce qui me dérangeait le plus, c’était d’être à l’intérieur et qu’il fallait patienter 1 à 2 minutes pour que les verres retrouvent leur transparence… Certes, ce n’est pas énorme, mais je n’ai pas la patience d’attendre ce laps de temps.

Au moins j’ai essayé mais j’ai échanger mes verres avec une paire de verres classique. En effet, Transitions propose une garantie « satisfait ou échangé » de 2 mois.

Il faut dire que dès qu’il fait beau, je porte des lentilles journalières et je prends systématiquement mes lunettes de soleil avec moi.

Et j’ai aussi une paire de lunettes correctrices teintée et ma foi, cela me convient bien. Avec les photochromiques, je n’avais aucun contrôle : ils réagissent automatiquement au moindre rayon de soleil, et cela m’a vraiment dérangé.

Cependant, si vous êtes habitué(e) à ce type de verres ou curieux(se) de les essayer, je serais ravie de vous commander une paire Transitions. Mon avis reste subjectif, bien sûr, mais il reflète une expérience honnête.