Pour faire simple, c’est l’inverse de la myopie ! L’hypermétrope a des difficultés pour voir de près et pour lire, mais il voit généralement bien de loin, alors que le myope n’est gêné que pour voir de loin.
En cas d’hypermétropie modérée, le sujet peut compenser ce trouble grâce à un effort d’accommodation, avec plus ou moins de symptômes. En cas d’hypermétropie symptomatique (maux de tête, fatigue oculaire, éblouissements…) ou d’hypermétropie plus importante, plusieurs moyens de correction sont à notre disposition : lunettes, lentilles, chirurgie réfractive.
Pas de panique, on est souvent hypermétrope sans le savoir ! La plupart des gens ne le réalisent pas avant la trentaine, voire la quarantaine. D’ailleurs, tous les jeunes enfants sont un peu hypermétropes, car le globe oculaire est en pleine croissance. Mais les symptômes apparaissent généralement lors d’une atteinte de l’état général (surmenage, anxiété, accouchement…).
Tout comme la myopie, l’hypermétropie peut s’associer à l’astigmatisme, puis à la presbytie.